 La CNAV, avec l'aide de l'Institut d'Etudes MOAÏ, publie chaque année un baromètre pour mieux connaître les bénéficiaires de l'action sociale, leur niveau de satisfaction par rapport aux services et aux prestations, leurs besoins et leurs attentes.
Cette étude nationale, réalisée par téléphone, du 19 mai au 12 juin 2020, auprès d’un échantillon de 4 575 personnes, offre un panorama assez complet.
En Aquitaine, sur les 300 personnes interrogées, la majorité d’entre elles disposent de moins de 1 400 € par mois, 78 % sont des femmes, 42 % bénéficient d'une aide bénévole dans leur quotidien, pour les courses et les déplacements à l’extérieur. 15 % viennent en aide à quelqu'un d'autre. Et surtout, depuis le confinement, l'isolement est vécu comme difficile du fait de l'impossibilité de revoir la famille et de rencontrer les amis.
39 % disposent d’une connexion internet chez eux (ils étaient 30 % en 2019).
Durant le confinement, ces "connectés" ont utilisé essentiellement leurs outils informatiques pour communiquer avec leurs proches par sms ou mail. Seulement 18 % se sentent à l'aise par rapport à cet univers.
La réalisation des démarches administratives par internet n'est pas encore rentrée dans leurs habitudes (24 % s'en sentent capables). Et le manque d'intérêt par rapport à une aide dans ce domaine est toujours considérable (79 % ne souhaitent pas être aidés).
53 % expriment un besoin d'aide supplémentaire en Aquitaine selon les priorités suivantes :
Baromètre Action sociale Aquitaine 2020.
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Ces besoins recueillis sont conformes aux items identifiés pour la mise en place des actions individuelles et collectives, notamment avec le déploiement du dispositif OSCAR (Offre de Services Coordonnée pour l'Accompagnement de ma Retraite) qui remplacera d'ici peu l'actuel Plan d'Actions Personnalisé (PAP).
OSCAR ambitionne de proposer une réponse à l'ensemble des besoins de prévention, améliorer la qualité et la diversité des prestations, et en assurer la coordination.
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Les jeunes retraités et les publics fragiles font souvent partie d'une population éloignée des dispositifs habituels, c’est pourquoi il faut inventer une approche de la prévention plus spécifique, en lien avec les besoins.
On connaissait le site de l’assurance retraite et de Santé publique France 
